Conférence sur Bosra (Syrie)

Le Centre Culturel Arabe Syrien a organisé la conférence

Bosra, une cité sous la ville (Syrie)
MARDI 29 NOVEMBRE 2011 DE 18H30 À 20H00

 Tétrapiles de Bosra
 Ci-dessus, le tétrapile de Bosra reconstitué sur ordinateur ainsi que l’a présenté le Dr. Blanc lors de conférence. (© DR)

Ci-contre, la découverte de la soirée pour l’assemblée, les vestiges d’un système de double vitrage retrouvés à Bosra. Ce système protégeait toute déperdition de chaleur dans les thermes de l’époque (© DR).

Du double vitrage à Bosra

De nombreux monuments témoignent de la longue histoire de Bosra, successivement agglomération fortifiée de l’âge du Bronze, importante ville nabatéenne, capitale de la province romaine d’Arabie, florissante cité épiscopale à l’époque byzantine. L’éclat de la ville sainte musulmane ne fut guère atténué que par la dépopulation de la période ottomane, jusqu’au retour progressif d’une population villageoise au milieu du XIXe siècle. Taillées dans le basalte local, les pierres de Bosra, perpétuellement remployées pour ériger de nouveaux édifices, conservent la trace des époques antérieures. C’est de l’urbanisme antique dont a rendu compte Dr. Pierre-Marie Blanc, ingénieur de recherche au CNRS, responsable de l’équipe Archéologie du Proche-Orient héllénistique et romain à Nanterre, qui a présenté la conférence.

Pour découvrir Bosra
flechd rapidement sur le Net, rendez-vous sur l’article Bosra de Wikipédia

flechd en profondeur sur le Net, rendez-vous à l’article Bosra de l’annuaire de l’IFPO (Institut Français du Proche-Orient)
flechd en profondeur à partir de la dernière publication, avec Jacqueline Dentzer-Feydy, Michèle Vallerin, Thibaud Fournet, Ryad et Anas Mukdad, Bosra, aux portes de l’arabie, Guides archéologiques de l’Ifpo 5, Beyrouth, 2007. Un compte rendu de cet ouvrage est donnée à par Anne Michel sur le site d’Histara

flechd et en savoir plus sur le système de double vitrage, voir Broise H., « Vitrages et volets des fenêtres thermales à l’époque impériale », in : Les thermes romains, Collection de l’École française de Rome 142, Actes de la table ronde de l’École française de Rome, Rome, 11-12 novembre 1988, Rome, 1991, p. 69-75.
Résumé : Les édifices thermaux étaient pourvus de vastes ouvertures destinées à laisser pénétrer la lumière du jour. Dès le 1er siècle de notre ère, ces baies étaient munies de systèmes de fermeture à double vitre afin de limiter les déperditions de chaleur. Dans certains cas, ces tampons thermiques étaient complétés par des volets mobiles en bois qui permettaient en outre de protéger les vitrages. Aux châssis de bois des premiers siècles de l’Empire qui supportaient des vitres rectangulaires moulées ou soufflées au cylindre succèdent en Orient, apparemment à partir du IVè siècle, des claustra en maçonnerie à la surface desquels étaient fixées au plâtre des vitres circulaires soufflées en couronne. Ce procédé, très certainement mis au point au Proche-Orient, semble aussi avoir été mis en oeuvre dans la péninsule italique, en particulier à Ostie.

Mise à jour du 13 décembre 2011
Télécharger l’enregistrement de la conférence du CCAS du 29 novembre 2011 (mp3 de 63 Mo) – cette ressource n’est plus accessible depuis le 17/02/12. N’hésitez pas à nous la demander si vous souhaitez en disposer.