Avec Augustin, Alex, Lisa et toute l’équipe d’ArkéoTopia, partez à la découverte des ressources complémentaires de l’étape 7.1 de Mon cahier d’archéologie sur le travail de diffusion des résultats d’une étude archéologique avec l’écriture du rapport et de l’article scientifique.
Étape 7.1 – Diffusion des résultats
Écrire un rapport puis un article scientifique
Correspondances MCA1 et MCA2
MCA 1 p. 32-33 et MCA 2 p. 38-39
En savoir plus sur le vestige de référence de l’étape
C’est le couteau à riz n° 71.1932.1.834 du musée du Quai Branly qui sert à illustrer Mon cahier d’archéologie aux pages 32-33 du MCA 1 intitulées Écrire un rapport de fouilles et du MCA 2 aux pages 38-39 intitulées Écrire un article scientifique. Il s’agit ici de présenter l’importance de l’écrit, en particulier des rapports et des articles dans les revues, qui permettent d’assurer une diffusion pérenne des recherches d’un scientifique.
L’écrit est d’une importance vitale dans la vie d’un archéologue comme de tout scientifique. Outre le carnet de fouille ou le cahier de laboratoire, le premier document qui fera l’objet d’un catalogage est le rapport de fouilles ou le rapport d’études. C’est grâce à ce document qu’un archéologue indique ce qu’il a trouvé, qu’il s’agisse de découvertes de vestiges (fouilles et inventaires) ou de découvertes d’informations (expérimentation, nouvelle analyse de vestiges déjà découverts). Si ce rapport ne fait pas l’objet d’une publication auprès de la communauté scientifique, on parlera de littérature grise. Dans le cas contraire, on parlera d’un article scientifique ou d’une monographie.
Différents moyens existent pour faire connaître les résultats d’un programme de recherche archéologique. Cependant, le plus important reste la publication. Une publication consiste à écrire un article scientifique pour une revue spécialisée ou un livre (monographie) afin de présenter les résultats définitifs de ses recherches. C’est donc un document complet qui est public, à la différence de la littérature grise. En tant que document public, il peut se transmettre aisément.
Selon la façon dont la communauté scientifique juge de l’importance, l’équipe accédera à des revues et des éditeurs spécialisés plus ou moins connus. Cette importance des revues et des éditeurs s’appelle la notoriété. C’est grâce à cette notoriété qu’une équipe peut obtenir de l’argent pour de nouvelles recherches. La notoriété est donc très importante d’autant qu’elle a un impact direct sur la carrière du scientifique et des membres de son équipe.
C’est pour cette raison que sur cette image, Alex est en train de taper sur son ordinateur. Il rédige la synthèse des découvertes qu’il a faites sur le couteau à riz de culture Taï Nua pour la revue Science. Il prend soin d’indiquer les dimensions du vestige, les matériaux qui le constituent, sa datation, sa provenance, les conditions de sa cession au musée, sa fonction, pour finir sur ses découvertes, avec ce qu’implique l’existence de ce vestige pour certains outils en silex remontant à la préhistoire. Afin de mieux se faire comprendre il associe des illustrations aux textes en prenant soin d’indiquer les légendes qui leur correspondent. Les informations fournies entre Mon cahier d’archéologie 5-8 ans (MCA 1) et Mon cahier d’archéologie 8 ans et plus (MCA 2) ne sont pas les mêmes afin de faciliter la lecture par les enfants, mais également de présenter l’idée d’une évolution des recherches.
Cette étape est aussi un support pédagogique destiné à enseigner le maquettage à des jeunes souhaitant réaliser un exposé. En recomposant l’article comme un puzzle, ils apprennent qu’un article, comme un exposé, présente :
- un titre
- un texte
- des images avec une légende pour chaque
- deux sources ou plus
Et surtout, en le recomposant, ils découvrent que chaque élément doit s’intégrer harmonieusement afin de faciliter la lecture et ne pas se chevaucher les uns, les autres. En effet, une place doit être laissée au titre, aux images, aux légendes et aux sources.
Les indices
Au nombre de 8, ils rassemblent :
- l’ordinateur
- le titre
- le corps du texte
- les illustrations
- les légendes avec numéro de figure
- les formes géométriques des différentes parties de l’article qui correspondent à une mise en page
- les explications données par l’assemblage de l’ensemble
- la personne qui écrit (ici Alex l’archéologue qui est un scientifique)
La chaîne opératoireMon cahier d’archéologie
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