Science et bénévolat, un équilibre fragile

Dans l’usage courant, le terme de « bénévolat » est régulièrement galvaudé et employé à tout bout de champ. Avant de s’interroger sur les apports et les manques de cette démarche en science, il convient de s’accorder sur sa définition. Contrairement aux idées reçues, la démarche renvoie à des personnes qui sont qualifiées dans une activité et qui exercent cette activité sans rémunération en plus de leur activité professionnelle, en l’occurrence pour notre sujet, une activité de recherche. Alors, un archéologue bénévole, c’est quoi ?

Comment les archéologues bénévoles mettent-ils leurs talents au service de la science ?

Avec la professionnalisation de la recherche archéologique commencée dans les années 70, l’existence des archéologues bénévoles et leurs apports à la cause archéologique se sont vus disparaître dans l’ombre des professionnels. Tout comme les archéologues amateurs, les archéologues bénévoles ne doivent pas tomber dans l’oubli. Ils sont, d’après l’icono-archéologue Jean-Olivier Gransard-Desmond (2019, p. 167), des « personnes indépendantes formées et/ou diplômées qui exercent gratuitement leur activité de recherche en annexe de leur activité principale rémunérée ». Leur qualification les rend par conséquent aptes à exercer leur projet de recherche de façon autonome tout comme à collaborer sans tabou avec les archéologues professionnels sur le terrain comme en laboratoire. Dès lors, si dans la théorie ils devraient s’intégrer sans encombre au sein de la communauté scientifique, est-ce réellement le cas dans l’empirie ? Enquête autour de profils variés d’archéologues bénévoles qui permettra d’éclairer leur rôle et leurs ressentis quant à leurs apports.

Il existe une place pour des bénévoles dans le domaine de l’archéologie et nombre de professionnels regrettent aujourd’hui leur disparition

Ministère de la Culture – Direction générale des patrimoines et de l’architecture

Étude relative au bénévolat et à la participation de la société civile aux politiques des patrimoines, 2022, p. 46

La passion, un affect qui anime le bénévole

Grille de l'Institut d'art et d'archéologie« La recherche archéologique, c’est le genre d’activité que l’on a dans ses tripes. Dès le plus jeune âge, chaque caillou est une invitation au voyage ». Le cadre est posé, clair et précis. Les mots viennent de Stéphane Brière, titulaire d’une licence en histoire à l’Université du Mans et archéologue bénévole, formé sur le terrain auprès de professionnels, au sein de la Société du Pays Fertois Études et Recherches (SPFER). Depuis janvier 1993, cette association développe une activité de recherche archéologique dans l’est de la Sarthe et regroupe des archéologues professionnels et non-professionnels.

Sans passion ou grand intérêt, il semble moins évident de consacrer son temps libre à se former à l’étude de quantité de techniques de recherche et de connaissances culturelles quel que soit le domaine alors choisi. Cette appétence se décèle dès le plus jeune âge. C’est le cas de Didier Vignaud, consultant dans la construction et archéologue bénévole au sein du Centre de Recherches Archéologiques sur les Landes (CRAL) depuis 2001. « Quand j’étais gamin, je collectionnais les monnaies, puis quand je suis arrivé dans le milieu professionnel salarié, j’ai voulu savoir s’il était possible de faire de l’archéologie. C’est alors que j’ai contacté une association qui était le Centre de Recherches Archéologiques sur les Landes. » Se formant aux différents faciès chronologiques des Landes s’étendant du Néolithique final au bas Moyen- ge, il s’est intéressé aux dynamiques de peuplement dans le Bassin de la Midouze dans les Landes.

L’évolution est ensuite possible tout au long de la vie. Le bénévolat peut constituer un point d’appui pour anticiper une carrière de professionnel ou bien rester une activité de passion. « La période des études universitaires nous fait tous un peu transiter par le volontariat », explique Jean-David Desforges, archéologue professionnel et président de l’association de lutte contre le pillage HAPPAH, qui accueille de multiples profils de non-professionnels. « Les bénévoles qui exercent une profession non patrimoniale tout en faisant de la recherche scientifique sont plus rares ».

Toutefois, du volontariat au bénévolat, il n’y a parfois qu’un pas. Avec des missions toujours plus complexes, certains archéologues amateurs ont abouti à une réelle autonomie pour devenir des archéologues bénévoles voire des archéologues professionnels. C’est le cas de Jean-Claude Bessac qui commence sa carrière professionnelle comme Maître artisan tailleur de pierre jusqu’en 1984. En parallèle, il contribue à la recherche archéologique en tant qu’amateur, ce qui lui vaut d’être correspondant pour la Direction des antiquités du Languedoc-Roussillon de 1973 à 1978. En 1982, poussé par des professionnels, il passe une thèse et devient plus tard archéologue professionnel en tant qu’ingénieur de recherche au CNRS.

« L’activité reste difficile », prévient Stéphane Brière. « Que ce soit sous 45 degrés avec une terre dure comme du béton, ou une semaine de pluie avec du vent et les pieds dans la boue, on y est. Il y a eu des fouilles où, physiquement, j’avais très mal ». Il ne faut néanmoins pas oublier certains avantages : les bénévoles travaillent sur des problématiques (sites ou thèmes) qu’ils ont choisies et ils ont moins de contraintes administratives que les professionnels en dehors de la réglementation nationale qui s’applique à tous.

Un choix plus qu’une déception

Tessons d'une amphore gallo-romaine trouvés par a SPFERUne idée fausse est d’associer bénévolat et échec. L’absence de transformation des études en un métier expliquerait à elle seule l’existence des archéologues bénévoles. « Beaucoup abandonnent l’archéologie à la fin de leurs études, faute de professionnalisation, mais continuent à mettre leur savoir à disposition d’études, de collections, de publications », explique Jérôme Primault, archéologue professionnel à la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de Nouvelle-Aquitaine.

Si certains préfèrent se tourner vers l’enseignement ou d’autres métiers plus rémunérateurs et accessibles pour leur vie professionnelle tout en poursuivant des recherches archéologiques, d’autres choisissent délibérément le statut de bénévole. Les raisons en sont diverses, mais trois leviers principaux émergent : indépendance des choix, conditions d’exercice et, pour les retraités, désir de poursuivre une activité ayant du sens.

Salariés ou fonctionnaires, les archéologues professionnels (c’est-à-dire rémunérés pour exercer) sont contraints soit par des conditions d’intervention comme dans l’archéologie préventive soit par une hiérarchie comme dans le cas de la programmation pluriannuelle de la recherche au CNRS. Pour Philippe Jacques, enseignant en Sciences de l’ingénieur et archéologue bénévole formé sur le terrain, il n’en fallait pas plus. « Je préfère être bénévole pour être libre de choisir ma façon de travailler et mon sujet » déclare-t-il. « Sans ça, je n’aurais jamais pu travailler en 1979 sur le dune du Pilat considérée comme un désert archéologique et aboutir aux résultats de 2018 » souligne-t-il avec émotion.

Pour Christophe Coquil, technicien hardware et archéologue bénévole, c’est l’environnement d’exercice qui prime. « Trop de requins à mon goût à l’université » note-t-il avec regret. Diplômé d’un DEA (équivalent aujourd’hui du Master 2) en histoire et archéologie à l’université de Brest, il a arrêté son doctorat après avoir été victime d’un vol de sujet (pour en savoir plus sur ce manque à l’intégrité scientifique, voir le témoignage de Yann Callot). Aujourd’hui, il parcourt la campagne avec ses rangers pour contribuer à la carte archéologique des châteaux et mottes fortifiés du duché de Bretagne. Il exerce en bonne entente avec le service départemental d’archéologie auquel il transmet ses découvertes. Comme il l’explique lui-même, « Si je ne transmets pas les données et le matériel, cela n’a aucun intérêt. Autant tout laisser sur place. »

Retraité de la SNCF en juillet 2017, Daniel Vidal voulait occuper son temps avec une activité mêlant nature et compréhension de l’être humain. Il passe alors une licence d’archéologie dès septembre 2017 et rejoint l’équipe de Philippe Jacques à l’occasion d’un stage pour sa licence en 2019. En 2022, il est en cours d’inscription en Master à l’université de Bordeaux III pour un sujet dans le cadre du projet Estran conduit par l’UMR 5607 du CNRS, il explique que pour lui « l’archéologie, c’est plus une envie de faire quelque chose qu’en faire un métier ».

Des témoignages qui mettent en valeur que l’activité de recherche scientifique ne peut se réduire au seul exercice professionnel, ainsi que l’exprime la définition du scientifique de la norme sur le management des activités de recherche : personne qui se consacre à l’étude d’une science ou des sciences avec rigueur et des méthodes scientifiques.

L’apport des connaissances et des contacts, deux missions majeures

Diplômé de longue date et actif dans le domaine, Romain Pigeaud, docteur en préhistoire, s’est consacré au métier d’éditeur tout en continuant à publier régulièrement ses recherches. « Il publie au moins autant que quelqu’un qui en est rémunéré et partage ainsi ses connaissances et son expertise avec les archéologues professionnels », témoigne son ami Jérôme Primault. « Recueillir son avis sur telle ou telle question est précieux ».

Autre lieu, autres intervenants. Si l’Histoire du département des Landes est bien connue, c’est grâce aux travaux des membres du Centre de Recherches Archéologiques sur les Landes dont l’un des piliers est Didier Vignaud. Malgré la présence des universités de Bordeaux, Toulouse et Pau, ce sont des bénévoles et des amateurs qui ont rendu compte des données archéologiques existant dans la région comme le souligne Didier Vignaud en précisant « heureusement que les archéologues bénévoles existent encore parce que la recherche archéologique dans les Landes ne serait pas aussi avancée sans nous ».

Les archéologues bénévoles représentent également un intérêt stratégique pour la communauté scientifique : la proximité avec le territoire. « Ils sont fréquemment présents en missions de prospection pour alimenter ou vérifier la Carte Archéologique, outil de base des prescriptions pour l’archéologie préventive, donc professionnelle », explique Jean-David Desforges. « Un élément qui montre bien le lien entre bénévoles et professionnels. Une complémentarité tellement évidente qu’on ne la voit pas ». Ce qu’a parfaitement compris le doctorant Olivier Poncin de l’université de Bretagne Occidentale qui a pris contact avec Christophe Coquil afin de bénéficier de sa connaissance du territoire par rapport à son sujet sur les dynamiques d’occupation humaine dans le bassin de l’aber-Ildut.

Une opération de prospection dans un champ par des archéologues amateurs et bénévoles de la SPFERPar ailleurs, leurs contacts avec les élus locaux et les propriétaires de terrain facilitent les échanges et l’émergence de nouvelles données. Les archéologues bénévoles rassemblent et font remonter les informations. Leur rôle d’intermédiaires qui connaissent mieux les régions facilite par conséquent la recherche de la communauté scientifique. « Nous sommes là en appui et ils sont bien contents de notre présence », souligne François-Xavier Ducellier, président et fondateur de la SPFER. Formé au terrain durant ses études, François-Xavier Ducellier participe à des fouilles de sauvetage à Poitiers et à des fouilles programmées sur le sanctuaire gallo-romain de Masamas à Saint Léomer dans la Vienne dans les années 80. Titulaire d’une maîtrise d’histoire médiévale, il préfère se tourner vers l’enseignement pour sa vie professionnelle. Nommé professeur d’histoire-géographie, il maintient son intérêt pour l’archéologie en créant la SPFER dont les recherches commencent en vallée de l’Huisne en 1997.

Tant sur le terrain que dans les livres, les archéologues bénévoles constituent un soutien indispensable à la communauté scientifique. Leur formation universitaire et/ou de terrain ainsi que leur motivation sont précieuses autant pour bénéficier de leurs résultats que pour faire profiter de leur expertise les étudiants et les professionnels.

Des activités qui renforcent la vigilance face aux pilleurs et autres destructions

Multiples fosses de pillards dans la plaine de Shahrizor en IrakComme les archéologues professionnels, les archéologues bénévoles ont un rôle de première ligne face au vandalisme, un mal trop présent dans le domaine. On pourrait penser qu’ils attirent davantage les pilleurs. Il faut toutefois être clair : ce sont avant tout les sites eux-mêmes qui intéressent les malfaiteurs.

La veille devient alors quotidienne avec, par exemple, une attention permanente à ce qui se passe dans les champs. « À partir du moment où on voit quelqu’un avec une poêle à frire, cela nous fait hérisser le poil, parce que c’est insupportable », témoigne Stéphane Brière. Il faut alors faire preuve de pédagogie avec les citoyens aspirant à devenir pilleurs involontaires, notamment en entretenant des liens avec les agriculteurs pour qu’ils communiquent aux associations et aux élus les parcelles exploitées afin d’y jeter éventuellement un œil. Des conférences peuvent alors être organisées afin d’informer et de sensibiliser les gens à toutes les échelles, avant que des catastrophes ne se produisent.

Autre source de destruction où interviennent également les archéologues bénévoles : l’érosion naturelle et certaines activités de loisirs. C’est ainsi que le docteur en préhistoire Alain Bénard, retraité du secteur bancaire, chercheur associé à l’UMR 7041 du CNRS et président du Groupe d’études, de recherches et de sauvegarde de l’art rupestre a fait un état des lieux des problèmes de conservation de l’art rupestre du massif de Fontainebleau dans le Bulletin de la SERPE de 2022.

Bénévolat n’est donc pas synonyme d’incompétence ou d’attractivité pour les pilleurs, l’action des archéologues bénévoles constitue une contribution complémentaire à celle des professionnelles dans la lutte contre les dégradations naturelles et anthropiques du patrimoine archéologique.

Du manque de reconnaissance au regret d’une baisse des effectifs

Personne assise dans le noir se tenant les genoux / mai 2017, CC0 Anemone123 via Wikimedia CommonsLes relations qui lient professionnels et bénévoles devraient se révéler optimales, les deux parlant le même langage et ayant été à la même école. « Dans certains domaines patrimoniaux, le bénévolat est [même] essentiel à la continuité des services publics » souligne l’Étude relative au bénévolat et à la participation de la société civile aux politique des patrimoines (2022, p. 65) avec l’exemple des bibliothèques municipales.

Si Alain Bénard, du fait de son domaine que sont les gravures rupestres, témoigne de relation avec les professionnels « bien plus sereine que pour des activités de fouilles », une opposition entre professionnels et bénévoles existe parfois. En effet, il arrive que des professionnels placent leurs intérêts personnels avant les relations à nouer avec les bénévoles, cherchant davantage à valoriser leur mission qu’à partager leurs savoirs, leurs expériences. Le cas de loup solitaire qui s’intéresse à ce que trouvent les bénévoles plutôt qu’aux bénévoles eux-mêmes n’est pas rare et peut déplaire à certains. « Certains ont un égo surdimensionné et ne prennent pas le temps, bien que cela reste exceptionnel », s’agace Stéphane Brière.

Parfois les tensions montent d’un cran lors des colloques comme en témoigne avec regret Didier Vignaud : « Lors de participation à des colloques, il n’est pas rare que je sois perçu comme un clandestin. » Une accusation dont il n’est pas le seul à faire les frais. Si la science ne relève pas d’une autorité, mais de la seule qualité de la production scientifique, l’évolution des pratiques en France a entraîné la vision d’une archéologie où seuls les fonctionnaires et quelques entreprises agréées pourraient exercer.

C’est un point de vue entraînant une confusion à éviter. Pour aller dans le sens des intérêts de la recherche archéologique et de la défense du patrimoine culturel, le point de vue de l’archéologue professionnel Jérôme Primault est à privilégier : « À partir du moment où mon interlocuteur propose un travail sérieux, argumenté et scientifique, je travaille avec lui de la même façon, quel que soit son statut ». Il n’y a alors plus de frontière entre ces deux catégories, seul le débat scientifique compte.

Si certaines situations sont à l’origine de tensions, l’association bénéfique entre archéologues professionnels et bénévoles reste à souligner. « Que ce soit les uns ou les autres, nous sommes tous motivés, portés par la même chose : comprendre le passé, essayer de l’identifier et contribuer à une plus large connaissance », résume Stéphane Brière. Un seul mot d’ordre partagé unanimement : le respect de la déontologie.

Cette importance des archéologues bénévoles transparaît également dans un rapport du Ministère de la Culture qui souligne : « Cependant, on s’aperçoit rapidement qu’il existe une place pour des bénévoles dans le domaine de l’archéologie et que nombre de professionnels regrettent aujourd’hui leur disparition » (Étude relative au bénévolat et à la participation de la société civile aux politiques des patrimoines, 2022, p. 46). Si ce rapport enterre bien rapidement l’existence des archéologues bénévoles que nous mettons ici en évidence, le programme CNRS Collabora et le réseau Particip-Arc relèvent leur actualité dans les politiques patrimoniales du 21e siècle.

Scientifique bénévole, un profil à mieux étudier

À la découverte des archéologues en Europe, un programme mené depuis 2008 via l'EAALes archéologues bénévoles sont donc, au travers de ces multiples témoignages, des éléments tout à fait primordiaux pour la recherche archéologique, à la fois passionnés, utiles et protecteurs. Pour autant, il n’existe pas d’enquêtes précises sur ce profil alors qu’il en existe pour les professionnels du préventif avec le programme Discovering Archaeologists in Europe ou même pour les archéologues amateurs aujourd’hui avec le développement des mouvements citizen science ou science citoyenne et de la science ouverte. Un sujet qui devrait intéresser des organismes comme l’Institut de recherche et de l’innovation du Centre Pompidou et le réseau Particip-Arc.

Une meilleure connaissance de ce profil réserverait bien des surprises, à commencer par le nombre de personnes le composant. En effet, entre les membres du National Coalition of Independant Scholars (NCIS) dont les conditions d’adhésion impliquent de ne pas être professionnel, les chercheurs classés comme indépendants lors de la rencontre annuelle de l’European Association of Archaeologists et les profils identifiés lors de cet article dans les laboratoires CNRS, les associations et les collectivités, le nombre des archéologues bénévoles serait bien plus important que nous pouvons le croire aujourd’hui.

Sources

Reportage issu des interviews, par ordre alphabétique, de :

  1. Alain Bénard, retraité du secteur bancaire, titulaire d’un doctorat en préhistoire de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheur associé au laboratoire Archéologies et science de l’Antiquité (UMR 7041 du CNRS). Il préside le Groupe d’études, de recherches et de sauvegarde de l’art rupestre (Gersar).
  2. Jean-Claude Bessac, Maître tailleur de pierre de formation, titulaire d’une thèse de 3e cycle d’archéologie à l’EHESS de Paris puis d’un doctorat nouveau régime de l’Université de Rennes II, ingénieur de recherche au CNRS récompensé d’une médaille de bronze du CNRS en 1988, habilité à diriger des recherches depuis 2004. Le reste du parcours est accessible sur la page de l’ArScan.
  3. Stéphane Brière, titulaire d’une licence en histoire à l’Université du Mans, formé sur le terrain auprès de professionnels au sein de la Société du Pays Fertois Études & Recherches (SPFER)
  4. Christophe Coquil, technicien hardware, titulaire d’un DEA en histoire et archéologie de l’université de Brest
  5. Jean-David Desforges, responsable d’opération au sein du service archéologique interdépartemental 78-92 et président de l’association Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique (HAPPAH)
  6. François-Xavier Ducellier, retraité de l’enseignement secondaire, titulaire d’une maîtrise d’histoire médiévale, fondateur et président de la Société du Pays Fertois Études & Recherches (SPFER)
  7. Jean-Olivier Gransard-Desmond, icono-archéologue au sein d’ArkéoTopia, chercheur associé au laboratoire Archéologie et Archéométrie (UMR 5138 du CNRS)
  8. Philippe Jacques, enseignant en Sciences de l’ingénieur, formé à l’archéologie sur le terrain et directeur des fouilles archéologiques de la Dune du Pilat
  9. Jérôme Primault, conservateur du Patrimoine à la DRAC Nouvelle-Aquitaine – site de Poitiers (Ministère de la Culture)
  10. Daniel Vidal, retraité de la SNCF en juillet 2017, titulaire d’une licence d’archéologie, en cours d’inscription en Master à l’université de Bordeaux III pour un sujet dans le cadre du projet Estran conduit par l’UMR 5607 du CNRS
  11. Didier Vignaud, consultant dans la construction, titulaire d’un DU Techniques de l’archéologie en Europe via le Cned puis d’un Master en sciences humaines et sociales, option archéologie préventive et programmée, à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d’un Master 2 en 2018 à Paris-Sorbonne. En 2022, il est Doctorant en seconde année à l’université de Pau

flèche hautBibliographie

Pour aller plus loin

flèche haut. Afnor. « Management des activités de recherche ». Norme. Normes nationales et documents normatifs nationaux. Afnor, juillet 2014. https://www.boutique.afnor.org/fr-fr/norme/nf-x50553/management-des-activites-de-recherche/fa180471/43470.


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