Cet ArkéAuLogis un peu spécial sera l’occasion de découvrir le mémoire de Théo Le Gal. Lycéen de 1ère S et benjamin d’ArkéoTopia, il a participé à l’édition 2011 du concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) qui avait pour thème : la répression de la résistance en France par les autorités d’occupation et le régime de Vichy.
Il fut lauréat du concours avec :
Résistance et Déportation, un devoir de mémoire
avec Théo Le Gal
SAMEDI 19 NOVEMBRE 2011 DE 14H00 À 16H00
Juillet 1944 : des miliciens français encadrent des résistants et/ou des réfractaires — Bundesarchiv 146-1989-107-24 (© DR) |
À la veille du 6 juin 1944, les actions de la Résistance française se multiplient dans toute la France afin de paralyser les troupes allemandes et de permettre aux alliés de débarquer dans les meilleures conditions possibles en Normandie. Le 23 août, ce sont tous les mouvements de résistance de Paris qui prennent position aux points stratégiques de la ville et qui permettent sa libération définitive le 26 août.
Nous nous rappelons aisément ces actes héroïques réalisés par une poignée d’hommes et de femmes qui n’ont jamais accepté la défaite de 1940 et l’occupation nazie. Cependant combien sont tombés victimes de la répression des autorités d’occupation et du régime de Vichy ? La Résistance ne commence pas en France à partir de 1944. Dès 1940, des actions plus ou moins audacieuses sont entreprises dans toute la France bien que cela ne relève que d’une minorité. Et c’est tout au long de la guerre que les groupes de résistants, les maquisards, qui sont de plus en plus organisés, subissent la répression qui n’a cessé de se durcir au fur et à mesure que la défaite de l’Allemagne nazie se rapprochait.
Les années passent et les témoins de cette douloureuse époque nous quittent les uns après les autres. Aujourd’hui, il est nécessaire que les jeunes générations ne laissent pas l’Histoire de ces combattants de l’ombre et des victimes de la machine criminelle nazie tomber dans l’oubli. C’est dans ce souci de maintenir la flamme et de renforcer le devoir de mémoire qu’est créé en 1961 le concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD). C’est Lucien Paye, Ministre de l’Éducation nationale à l’époque, qui en est le créateur à la suite d’initiatives d’associations, particulièrement celle de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance (CNCVR). Objectif affiché : « perpétuer chez les jeunes français la mémoire de la Résistance et de la déportation afin de leur permettre de s’en inspirer et d’en tirer des leçons civiques dans leur vie d’aujourd’hui. »
Théo Le Gal présentera le concours, son travail de recherche et partagera avec nous cette expérience ainsi que son apport pour la jeune génération pour qui cette époque commence à s’éloigner.
Merci de confirmer votre présence au 06.22.03.32.33 ou par mail à contact@arkeotopoia.org. Le lieu de rendez-vous vous sera communiqué à cette occasion.
Mise à jour du 30 décembre 2011
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister à cet ArkéAuLogis, voici quelques images et l’enregistrement de la séance qui ne sera accessible que pendant les trois prochains mois suivant la date de la mise à jour.
Écoutez en streaming l’enregistrement de l’ArkéAuLogis à Paris du 19 novembre 2011
{mp3}http://www.arkeotopia.org/images/stories/audio/AKlogis11_11_Deportation.mp3{/mp3}
ou téléchargez le mp3 de 121,4 Mo (Pour l’enregistrer sur votre disque dur, faites un clic-droit sur le lien et choisissez “Enregistrer la cible du lien sous…”)
Télécharger les brouillons de préparation du sujet de Théo Le Gal (.zip de 13,7 Mo)
Théo a su captiver son auditoire malgré un sujet qui ne le laisser pas présager. Il s’est inscrit pour la thématique 2011-212 « Résister dans les camps nazis ». Nous aurons donc le plaisir de l’écouter lors d’un prochain ArkéAuLogis fin 2012 ou début 2013. | ||
Sauf mention contraire, les photographies sont © Esnault Ch., novembre 2011.