Avec Augustin, Alex, Lisa et toute l’équipe d’ArkéoTopia, partez à la découverte des ressources complémentaires de l’étape 6.5 de Mon cahier d’archéologie sur le travail de laboratoire pour reconstituer la chaîne opératoire d’un vestige archéologique.
Étape 6.5 – Au laboratoire
Retrouver l’Histoire d’un vestige
<h3″>Correspondances MCA1 et MCA2
MCA 1 p. 30-31 et MCA 2 p. 36-37
En savoir plus sur le vestige de référence de l’étape pour la version MCA1
C’est le collier de Pinedjem qui sert à illustrer les pages 30-31 de la version 5-8 ans de Mon cahier d’archéologie intitulées Retrouver l’Histoire d’un vestige ; un outil conceptuel des archéologues leur permettant de reconstituer la vie de leur découverte en passant des conditions de fabrication ou de construction de ladite découverte jusqu’aux conditions de sa destruction et de son rejet.
Ce collier à pendeloques florales, avec plaquette au nom de Pinedjem Ier, montre la virtuosité des orfèvres égyptiens. En or incrusté de lapis-lazuli, il mesure 60 cm de long et date des environs de 1050 av. J.-C. (XXIe dynastie). Ce collier est actuellement conservé au Musée du Louvre sous le numéro E 25412 et peut être admiré dans la salle 330, vitrine 7 : Bijoux du premier millénaire avant J.-C.
Pinedjem Ier était premier grand prêtre d’Amon à Karnak. Époux d’une fille de Ramsès XI, il occupa une place éminente en Haute Égypte allant jusqu’à s’octroyer la titulature royale. C’est l’un de ses fils qui règnera, sous le nom de Psousennès Ier, en succédant à Smendès.
Dans cette étape, le collier de Pinedjem Ier sert à faire comprendre comment les archéologues, représentés par Lisa l’archéologue, reconstituent l’Histoire d’un vestige. Autrement dit, il s’agit d’analyser les données pour reconstituer scientifiquement les différentes étapes de sa fabrication ou construction, les conditions de son utilisation et de sa destruction. Cette étape se déroule en laboratoire ce qui explique les habits de laborantine de Lisa à partir des données fournies par les étapes précédentes. La table lumineuse qui sert habituellement à poser les photographies des différents indices sert ici à poser les hypothèses des différentes étapes de fabrication du collier pour les remettre dans le bon ordre avec l’aide de Ratiche le rat qui représente l’intelligence humaine.
Les indices
Au nombre de 5, ils rassemblent :
- table lumineuse (bouton en haut à droite et fil électrique) pour classer les différentes images
- les images reconstituant les différentes étapes de la vie du collier de Pinedjem Ier
- la pièce dans laquelle travaille Lisa l’archéologue représentée par les plinthes au sol
- les habits de laborantine de Lisa (blouse, étiquette avec son prénom)
- Ratiche le rat
En savoir plus sur le vestige de référence de l’étape pour la version MCA2
C’est la pyramide de Khéops en Égypte qui sert à illustrer les pages 36-37 de la version 8-16 ans de Mon cahier d’archéologie intitulées Retrouver l’Histoire d’un vestige ; un outil conceptuel des archéologues leur permettant de reconstituer la vie de leur découverte en passant des conditions de la fabrication ou de la construction de ladite découverte jusqu’aux conditions de sa destruction et de son rejet.
Classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1979 avec la nécropole de Memphis, ce monument construit par les Égyptiens de l’Antiquité forme une pyramide à base carrée. Tombeau présumé du pharaon Khéops, elle fut édifiée sous la IVe dynastie, entre 2 551 et 2 528 av. J.-C. selon l’archéologue américain Mark Lehner. Elle se situe au centre du complexe funéraire de Khéops à proximité de Gizeh non loin du Caire, la capitale de l’Égypte actuelle. C’est la plus grande des pyramides de Gizeh avec ses 146 mètres de haut.
Dans cette étape, la pyramide de Khéops sert à faire comprendre comment les archéologues, représentés par Lisa l’archéologue, reconstituent l’Histoire d’un vestige. Autrement dit, il s’agit d’analyser les données pour reconstituer scientifiquement les différentes étapes de sa fabrication ou de sa construction, les conditions de son utilisation et de sa destruction. C’est pourquoi, cette étape se déroule en laboratoire ce qui explique les habits de laborantine de Lisa. La table lumineuse qui sert habituellement à poser les photographies des différents indices sert ici à poser les hypothèses des différentes étapes de construction pour les remettre dans le bon ordre avec l’aide de Musculus la souris et Ratiche le rat qui représentent l’intelligence humaine.
De nombreuses théories sur les conditions de la construction de la pyramide de Khéops se sont succédées depuis la version d’Hérodote du Ve siècle av. J.-C. jusqu’en 2007. À cette date, l’architecte honoraire Jean-Pierre Houdin présente ses travaux qui n’ont pas seulement porté sur le transport des blocs, mais également sur l’ensemble du chantier de construction de la pyramide. Retrouvez une synthèse de son étude dans le document du 27 novembre 2012 intitulé « Pyramide de Khéops. Théorie de sa construction dite “par l’intérieur” ». Retrouvez d’autres informations sur le site de l’association www.construire-la-grande-pyramide.org et du site www.scanpyramids.org pour les dernières découvertes sur l’évolution de la théorie de Jean-Pierre Houdin.
Les indices
Au nombre de 6, ils rassemblent :
- table lumineuse (mobilier avec bouton en haut à droite et fil électrique) pour classer les différentes images
- les images reconstituant les différentes étapes de la vie du vestige
- les habits de laborantine de Lisa (blouse, étiquette avec son prénom)
- Lisa l’archéologue
- Ratiche le rat
- Musculus la souris
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