Éthique et archéologie - cas pratiques
- Mis à jour : samedi 7 novembre 2020 17:21
- Publication : mercredi 11 décembre 2019 11:56
- Affichages : 6283
- 11 Déc
La communauté archéologique est aujourd’hui confrontée à de nombreuses questions éthiques dans sa pratique quotidienne. Le colloque Archéo-éthique du 25-26 mai 2018 a souhaité faire un point sur ce sujet difficile. À cette occasion, les contraintes de contextes d'intervention (conflits armés, dictature, archéologie funéraire), les contraintes économiques (réglementations de l’archéologie et concurrence) ainsi que les contraintes relationnelles (entre archéologues et populations autochtones ou locales autant qu'entre archéologues professionnels et archéologues amateurs) ont été évoquées. Parmi les interventions, la communication « Professionnels, bénévoles, amateurs et citoyens : des acteurs de la recherche pour quels apports ? » entend proposer de revenir sur les apports des non professionnels afin d'envisager des solutions propices à une refonte des relations entre acteurs professionnels et non professionnels. Objectifs : améliorer la sauvegarde du patrimoine autant que l'obtention de résultats de qualité.
Résumé de l'article
Depuis les années 1970, l’archéologie s’est professionnalisée à une très grande vitesse avec l’évolution de l’administration française et l’explosion des postes en archéologie préventive. Les avantages apportés par cette évolution rapide doivent aujourd’hui tenir compte des acteurs non professionnels (bénévoles, amateurs et citoyens) dont la diversité a également évolué. En effet, la distance prise par les professionnels à l’égard de ces derniers se creuse un peu plus chaque jour.
Pourtant, pendant longtemps, sociétés savantes et associations ont alimenté la production scientifique. Certaines ont même donné lieu à la création de centres de recherches associés parfois à la création d’un musée. Ces initiatives d’envergure issues de personnes morales peuvent également se retrouver au titre d’une personne physique.
À des degrés très divers, bien d’autres archéologues bénévoles, se définissant parfois comme « libres chercheurs », ont apporté leur pierre à la connaissance de l’être humain via une approche archéologique. Certains sont même devenus professionnels.
Au travers de la présentation des apports et des limites des différents acteurs non professionnels de la recherche (en particulier archéologues bénévoles et chercheurs amateurs), nous mettrons en évidence l’importance qu’il y aurait à renforcer le lien entre professionnels et non professionnels pour la recherche archéologique de demain en mode science3 4.0.
Mots-clefs : archéologie, éthique, archéologie professionnelle, bénévoles, chercheurs amateurs, témoignages, Égypte, pyramide, France
Pour citer l'article
Gransard-Desmond J.-O. (2019), "Professionnels, bénévoles, amateurs et citoyens : des acteurs de la recherche pour quels apports ?", in: Ségolène Vandevelde and Béline Pasquini (dir), Ethics in archaeology, Revue canadienne de bioéthique / Canadian Journal of Bioethics 2/3, p. 166-193.
Télécharger l'article depuis le site de l'éditeur (2,7 Mo)
Pour en savoir plus...
sur la publication en accédant à la présentation de l'article sur la page de l'éditeur
sur le projet du colloque Archéo-éthique en accédant à l'article publiée dans Les nouvelles de l'archéologie 155 mis en ligne le 6 septembre 2019
sur les publications du colloque en accédant aux articles du colloque sur la page de l'éditeur en licence CC BY 4.0
sur ArkéoTopia, en prenant connaissance de la vidéo institutionnelle d'ArkéoTopia et n'hésitez pas à nous écrire à contact@arkeotopia.org
La vidéo de la communication présentée au colloque Archéo-éthique avec le témoignage du chercheur amateur Jean-Pierre Houdin ne s'affiche pas, accédez à la version française de la vidéo directement sur YouTube