Avec Augustin, Alex, Lisa et toute l’équipe d’ArkéoTopia, partez à la découverte des ressources complémentaires de l’étape 7.2 de Mon cahier d’archéologie sur le travail de diffusion des résultats d’une étude archéologique avec la communication des résultats auprès des pairs.
Étape 7.2 – Diffusion des résultats
Présenter ses résultats
Correspondances MCA1 et MCA2
MCA 1 p. 34 et MCA 2 40-41
En savoir plus sur le vestige de référence de l’étape
Le sextant Mercier au Musée maritime de Nouvelle-Calédonie Inv. FAI 05-264 © Photo Marie Arnautou, MMNC / coll. Drassm-MCC / Dépôt Musée maritime de Nouvelle-Calédonie. |
C’est la découverte du sextant Mercier qui sert à illustrer la page 34 de Mon cahier d’archéologie intitulée Présenter ses résultats ; l’une des façons pour les archéologues de diffuser les réponses obtenues et les difficultés restant à surmonter dans une étude archéologique.
Comme tous les scientifiques, les archéologues présentent leurs résultats à l’oral lors de colloques. Un colloque est une rencontre qui rassemble de nombreux confrères et consœurs d’un même domaine, c’est-à-dire des scientifiques spécialisés sur des sujets très divers comme, par exemple, ici Lisa sur les épaves de bateaux du 18ème siècle. Certains colloques sont très spécialisés, d’autres sont plus généraux. Ils ont lieu une fois par an ou parfois une fois tous les cinq ans. Un colloque rassemble des archéologues de toutes les nationalités. Il faut donc savoir parler anglais pour comprendre et se faire comprendre. C’est le cas à l’Annual Meeting of the European Association of Archaeologists (Rencontre annuelle de l’Association Européenne des Archéologues) où se trouve Lisa dans cette illustration.
Ici, Lisa représente un des archéologues de l’Association Salomon. Comme l’a fait cet archéologue, Lisa présente depuis son pupitre la découverte d’un sextant un peu particulier. Qu’est-ce qu’un sextant ? C’est un instrument de navigation. Le sextant comme l’octant permet de connaître la latitude en mesurant la hauteur d’un astre. Cependant, vers 1730, le sextant remplace l’octant car la visée angulaire du sextant est plus large que celle de l’octant. En effet, elle passe de 45° pour l’octant à 60° pour le sextant. L’utilisation du sextant facilite ainsi les prises de mesures.
En quoi ce sextant est-il particulier ? Fabriqué par l’opticien Mercier, ce sextant fut retrouvé sur le site du naufrage de l’expédition La Pérouse à Vanikoro aux Îles Salomon en 2005 grâce au travail de l’Association Salomon. Or ce sextant figure parmi la liste des objets embarqués à bord de La Boussole et non de l’Astrolabe. C’est ainsi que les archéologues de l’Association Salomon ont pu identifier avec certitude l’épave de La Boussole qui était commandé par Monsieur de La Pérouse et mieux comprendre le site qu’ils étudiaient depuis des années.
Aujourd’hui, le sextant Mercier est conservé au Musée maritime de Nouvelle-Calédonie à Nouméa où il peut être admiré sous le numéro d’inventaire FAI 05-264.
Les indices
Au nombre de 8, ils rassemblent :
- la présence d’un écran de projection
- la diapositive qui présente les résultats de Lisa
- l’organisme d’accueil de la présentation de Lisa (rassemblant professionnels et non professionnels, l’European Association of Archaeologists est le plus important organisme d’archéologie ayant un siège au Conseil de l’Europe)
- les sièges
- les personnes assises prenant des notes à partir du discours de Lisa
- les vêtements de Lisa correspondant à des vêtements de ville (vêtements différents de ceux de chantier ou de laboratoire)
- le pupitre d’où Lisa parle
- le micro qui sert à Lisa pour se faire entendre
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